Username   Password  
Remember   Register   |   Forgot your password?

Chapter 1 - le fantome la suite

le film 'the phantom of the opera" m'as amené à créer une histoire qui raconterait ce qui se passe apres le désastre de l'opéra.

sorry guys this story is in french... it tells of what might have happenned to the phantom after the disaster...

Chapter 1 - le fantome la suite

Chapter 1 - le fantome la suite


Les flammes s'échappaient de l'opéra lorsque j'atteignis la fin du tunnel qui aboutissait sur la rue Scribe. Il faisait froid et noir mais après tant d'années, à vivre seul dans les dessous de l'opéra, j'en avais fait mon alliée. Ma protection contre le monde extérieur. Loin derrière, j'entendais les gens de la police et de l'opéra chercher le reste du domaine sous terrain à la recherche du fantôme de l'opéra, à la recherche de celui qui avait détruit l'opéra, à ma recherche.



Utilisant la clé qui m'avait permis de voir le monde extérieur, je réussi à m'échapper… La rue était en désarroi total me permettant de m'éloigner sans que personne ne me prêta attention. J'errai sur la place de l'opéra. La nuit était sans lune, mais j'y voyais clair. Dans la poche de mon pantalon, je sentais la pierre de la bague qu'elle m'avait donné. L'anneau de fiançailles qu'il lui avait donné et que je lui avais arraché lors du bal masqué. Une source de lumière dans mon monde obscure. Pour un moment, lorsqu'elle m'avait embrassé j'avais sentit l'amour d'une femme pour le pauvre diable que j'étais. Et bien que ma laideur l'ait effrayé par le passé, elle avait pleuré sur moi, pour moi. Je sentais encore ses larmes sur mon visage, la douceur de son baiser sur mes lèvres. La douceur de sa main lorsqu'elle avait essuyé les larmes sur les miennes. Elle avait fait ce que ma propre mère, avant de me vendre à la foire n'avait jamais fait. Elle m'avait aimé. Puis, voyant dans ces yeux la tristesse de savoir son amour blessé, je l'ai laissé partir. Elle l'a rejoint et ils sont partis, me laissant seul à nouveau. De chagrin, j'ai cassé les miroirs qui, d'après Christine, révélaient le monstre que j'étais devenu. Derrière l'un d'eux, j'ai trouvé le passage secret.



En me dirigeant vers la sortie du passage sous terrain, j'entendis des pas loin derrière moi. Ils avaient atteint mon domaine et le fouillait sans relâche. L'un des membres avait du atteindre l'orgue car en se penchant pour y ramasser mes feuilles de musique, j'entendis le lourdaud frapper les nombreuses touches de l'orgue. Ma musique que j'avais maintes fois composé pour elle mais qui, maintenant, resterait muette à jamais. Puis les pas légers d'une danseuse de ballet, probablement Meg Giry, se dirigèrent vers le miroir et trouvant mon masque, elle tournât les talons et rejoint les autres membres du groupe. Connaissant Meg pour l'avoir vu danser de maintes fois, je savais qu'elle donnerait le masque soit à sa mère ou elle le porterait à Christine. Je savais donc qu'en donnant le maque à sa mère, elle mettrait fin à la poursuite et alimenterait les rumeurs de ma mort. Me ne savais que penser si Christine était la récipiente de mon masque. pleurerait-elle?



En passant dans une sombre allée, j'ai trouvé dans un contenant, un masque qui avait servit lors de la soirée du bal masqué. Le masque était blanc et, brodé sous l'œil droit, il y avait une larme digne des polichinelles, que j'avais maintes fois vus lors des représentations d'opéra italien. Mais, même avec ce masque, j'avais de la difficulté à respirer, tant le chagrin de sa perte m'était grand. Mais où un pauvre diable tel que moi trouverait-il le repos? Je ne savais ou me diriger, me cacher pour quelques temps.











Je devais m'éloigner d'ici, disparaître de ce monde cruel et retourner vivre au milieu de ces démons qui avait fait de ma vie un enfer de solitude. Mais comment m'y rendre? … En marchant dans les allées je me rendis compte que mes pas, bien malgré moi, me menait vers l'endroit où un autre monstre avait vécu… Sans le vouloir, je me rendais à Notre-Dame.



Pendant mes années à l'opéra, Mme Giry, connaissant mon secret m'avait amené des livres. De toutes les œuvres des grands auteurs, l'œuvre de Victor Hugo appelé Notre Dame de Paris m'avait particulièrement intrigué… Car sous les traits de Quasimodo je revoyais ma propre histoire. Un pauvre hère devant se cacher du monde extérieur, découvrant l'amour sous la forme d'une belle femme pour ensuite, le perdre au profit d'un homme dont la beauté et la noblesse ne pouvaient se comparer. Oh! pourquoi ne peut-on pas voir la beauté interne sans s'attarder sur le physique?



2)

En arrivant sur le parvis de Notre-Dame je me surpris à contempler ce majestueux monument. J'en ferais mon domaine pour un temps. La fièvre d'invention gagnait sur moi comme elle l'avait fait, il y a bien des années, lorsque Giry m'avait laissé les sous-sols de l'opéra. Je fis le tour de l'église et trouvé une porte. La cathédrale étant ouverte à ceux qui avaient besoin d'un asile, je me glissai à l'intérieur et fit mon chemin vers le sommet en empruntant l'escalier en colimaçons. J'arrivai à une vaste salle que l'on appelait la foret. J'en ferais mon domaine tout comme Quasimodo en avais fait le sien il y avait bien longtemps… Dans un coin, je trouvai une paillasse que quelqu'un avait laissé. N'attendant guère le propriétaire de cette couche, je m'y assoupis en tenant dans ma main serrée, l'anneau de Christine.



Je rêvai, cette nuit la, d'un ange. Cet ange lui ressemblait en tout point mais étais vêtu d'une robe blanche et avait des ailes dorées. J'entendis autour d'elle, une musique divine et je revis en cette créature du ciel, un autre ange terrestre qui, grâce à mes soins, avait chanté d'une voix si pure qu'on aurait dit un ange venu sur terre pour partager la musique du ciel avec de pauvres mortels, trop idiots pour comprendre toute la beauté. Elle me tendit la main, et doucement je me dirigeai vers elle mais ma main ne pouvait l'atteindre. En regardant autour de moi, je vis les corps des victimes, que j'avais occis grâce au lasso de Punjab, qui me retenaient. Christine s'éloigna encore plus et fut rejoint par une créature qui lui ressemblait. Soudain, ils disparurent dans une blanche lumière tandis que j'étais engloutit par mes victimes. Alors, je sentit quelque chose me frapper et je m'éveillai pour apercevoir des travailleurs qui me regardait curieusement.



On m'avait donc retrouvé et si ces hommes connaissaient mon histoire, je ne connaîtrais jamais le repos. Je me recroquevillai sur ma paillasse et essayai tant bien que mal, de cacher mon visage à ces inconnus. J'attendais le début des coups mais ils ne vinrent pas. Les ouvriers se dispersèrent pour laisser passer deux hommes. Le premier portait l'habit de l'église et en me voyant fit signe à son compagnon de me laisser à ses soins. J'entendis la voix puissante du second adresser les travailleurs : « Allons messieurs! Au travail! Notre Dame a besoin de notre aide pour se refaire une beauté. » La foule se dispersa et l'homme d'église s'approcha de la paillasse et s'assit. Le temps passa et il attendit patiemment avec moi que le bruit des travailleurs arrêta. Après un moment, un autre moine apparut portant un plateau garnit de pain, fromage et de vin. S'approchant de mon compagnon de paillasse il lui dit quelques mots que je ne compris pas. Celui ci lui répondit dans la même langue et me pointant, il fit une requête au moine. Celui acquiesça et s'en alla.



Le moine pris le plateau, se servit et me présenta le plateau pour que je puisse me nourrir à mon tour. J'eus envie de lui arracher mais, méfiant, je pris une tranche de pain et un peu de fromage puis me détourna pour manger ce maigre festin. En mangeant, mon regard se posa sur la paillasse où reposait l'anneau et je sentit une boule se former dans ma gorge.

Le moine dut apercevoir les spasmes dans mes épaules car tranquillement il posa la main sur mon épaule et me laissa pleurer. Puis il s'en alla voir les travailleurs.



La journée passa et le moine revint accompagné cette fois d'un autre homme. Ce dernier était plus âgé et habillé différemment. Il portait la robe des moines certes mais autour de son cou il y avait une médaille que je ne pouvais reconnaître. Il s'approcha de moi et gentiment il me parlât : «  mon fils, ne rester pas ici. La nuit est froide et vous avez besoin d'aide. Le frère Damien nous a parlé de votre arrivée. Venez avec nous. »



Je ne pouvais croire en cette preuve de gentillesse je baissai la tête et répondis : «  Permettez mon père que je reste en cet endroit. J'ai vécut ma vie en solitaire et dans ma jeunesse fut blessé. Voilà la raison de ce masque. Je ne puis descendre avec vous car mon visage effraierait les gens. Permettez-moi de vivre ici en échange de mes services. Je suis habile travailleur et musicien. Je ne requiers qu'une paillasse et un peu de nourriture. JE jouerai lors de certaine célébration si vous le voulez. » Le frère acquiesça et le moine qui m'avait donné à manger s'approcha. Dans ses bras, il y avait des couvertures ainsi qu'une robe a capuchon. Sous celle-ci j'aperçus une chemise. J'enlevai la mienne et mis les vêtements que l'on m'avait donné. L'homme s'approcha et me dit : «  SI vous le désirez vous pouvez rester ici. Maître Viollet-le-Duc a besoin d'aide pour les sculptures de la palissade. Et nous avons besoin de quelqu'un pour interpréter la messe des morts, chose que les frères redoutent. » La messe des morts, une des œuvres que je jouais le plus dans les bas-fonds de l'opéra. Elle accompagnait souvent mes vengeances lorsque ces idiots de directeurs me refusaient mes demandes. Le passé a souvent le don de revenir hanter les gens. Et il est de ces images que l'on ne peut oublier.



J'acquiesçai et cinq années passèrent. La réparation de Notre dame s'acheva et bien des curieux vinrent visiter la palissade des gargouilles et des chimères. À cause des nombreuses affiches recherchant le fantome de l'opéra, il devenait difficile de me cacher mais personne ne s'aventurait dans la crypte des moines et dans la foret près des cloches. On redoutait un brusque mouvement de la part de Guillaume, la cloche principal.



Quant à moi, j'étais devenu le joueur d'orgue de l'église. Je jouais la messe des morts de différents auteurs selon la demande. La nuit, lorsque j'étais seul dans ma tour avec mes blocs de granit comme seul compagnons, je la sculptais dans la pierre. Le fantôme de l'opéra de Paris entra dans la légende. Je vivais ma vie seul avec son souvenir. Les moines avaient vite compris mon besoin de solitude et malgré leur curiosité sur l'accident qui avait marqué mon visage, seul le père Constant venait me visiter dans ma tour jusqu'au jour où un groupe de touriste vint visiter la promenade des chimères. Dans ce groupe je reconnus Mme Giry.



Enfilant la tunique à capuchon qui me tenait occasionnellement de masque, je m', approchai du groupe et grâce aux talents de magicien que j'avais appris des bohémiens, je cachai une lettre dans une poche de sa robe. Par la suite, elle vint souvent me rendre visite. Grâce à elle, je gardais contact avec la vie de la ville qui m'intéressait beaucoup. J'appris de cette façon que la prédiction que j'avais faite à propos de Meg Giry, la fille de cette chère femme, s'était réalisée mais pas autant que je le voulais. Je la voyais impératrice, elle n'était que baronne. Elle méritait mieux. Mais malgré tout, ma chère madame Jules n'avait plus à s'inquiéter de problème d'argent. Elle me parlait de représentation dans des théâtres, des manies des membres de l'opéra et de la Carlotta qui, après la mort de son chère Piangi lors de l'unique représentation de mon « Don Juan triomphant » avait quitté le monde du spectacle pour retourner vivre en Italie ou elle vivait maintenant en recluse. Elle avait payé tout le mal qu'elle avait fait subir au gens de mon opéra et surtout, elle ne casserait plus les oreilles de personne.



Elle m'appris aussi que peu après ma disparition, elle avait fait courir les rumeurs de ma mort et que Christine n'avais plus chanté depuis ce fameux soir, voilà maintenant 5 ans de cela. A vrai dire on ne les avaient pas revu depuis le soir du désastre. Cela m'attrista mais me réjouit en même temps. Elle ne chantait pas pour lui mais elle avait perdu sa voix céleste et troquer ses ailes contre l'amour d'un mortel. En secret, elle retournât dans les dessous de l'opéra et revint avec le masque noir de mon « Don Juan » ainsi que l'habit que je portais lors des soirées dans ma loge.



3)

Puis un jour, je revis Christine. Elle était aussi belle que lors de nos rencontres de chant à l'opéra mais je remarquai vite que malgré sa beauté elle gardait un air mélancolique. Avoir su la peine que je lui causerais, jamais je n'aurais joué ce soir la. Nous étions à quelques jours de Paques. Je demandai la permission de jouer lors de la messe, un plaisir que je ne réservais qu'aux moines. Je ne pouvais me résoudre à la revoir et bien que je reste dissimulé dans l'ombre, j'avais le pressentiment qu'elle sentait ma présence tout comme autrefois lorsqu'elle me percevait comme l'ange de la musique.



Ce soir la je m'habillai en habit de ville. Les moines malgré ma solitude avaient remarqué qu'une dame me rendait visite, que je m'informais souvent de la vie à Paris et que je cherchais à en savoir beaucoup sur l'opéra qui, d'ailleurs, était en décrépitude la plus totale depuis le désastre du lustre. Grâce à elle, je pus me procurer un violon, que je gardai dans ma tour. La messe commença et je n'avais d'yeux que pour Christine. Pour elle, je jouerais « la résurrection de Lazare », cet air que jouais le père Daaé et qui m'avais servit à obtenir la confiance de sa fille. Le temps de la communion arriva et je me mit à jouer. Bientôt, la douce musique remplit l'enceinte de la cathédrale et on entendit les murmures des gens qui cherchais la source de cette musique céleste. Christine se tournat vers l'endroit ou je me cachais et s'évanouit. Sa dame de compagnie ainsi que ses gens s'empressèrent de la ranimer, mais le choc était grand et elle restait inconsciente. Un moine s'approcha d'elle et avec l'aide de ses gens on la transporta dans une chambre normalement destiné à accueillir les gens de la rue. « La résurrection de Lazare » s `acheva et la messe prit fin. Je serrai le violon dans son étui et le ramena à la tour.



Je troquai mon habit de ville pour la robe de bure que m'avait donné les moines et regardant autour de moi, je vis les statues et bustes que j'avais fait d'elle. Bien que réussis, ces sculptures n'étaient que de pâles copies de celle qui dormait en bas. M'assurant que masque était bien de place et que la capuche recouvrait bien mon visage, je descendit la rejoindre.



En entrant dans la chambre, je remarquai que ces gens essayaient encore de la ranimer. Elle était évanouie et je pus la contempler de loin. Ses cheveux bruns qui entouraient son magnifique visage étaient devenus pales; elle semblait avoir maigrit; sa robe, détachée afin de lui permettre de respirer paraissait trop grande pour elle. Un mal mystérieux semblait avoir emprise de son âme. Auprès d'elle, un jeune garçon lui tenait la main et je l'entendis l'appeler « mère.» Ainsi donc, elle lui avait donné un fils, peut-être plus. Je ne pouvais le supporter et me préparer à m'en aller lorsque j'entendis sa voix qui faiblement murmurait « Erik .» L'enfant ne compris pas mais je savais qu'elle me demandait.



On avait fait venir le médecin qui déclara qu'elle devait se reposer. Demain, dit-il, elle pourrait retourner chez elle. N'importe quel idiot pouvait voir qu'elle avait besoin de repos, pas besoin d'être médecin pour cela. Le père Constant entra dans la chambre et, après une courte discussion avec le médecin, donna la permission qu'elle restât dans cette chambre pour la nuit. «  Après tout » l'entendis-je dire, en fixant l'endroit ou je me tenais, «  les anges veilleront sur elle cette nuit. » Oh! S'il avait su la vérité derrière ces paroles, il n'aurait pas prononcé ces mots.



Les domestiques soulagés, quittèrent la chambre et j'entendis bientôt la porte de l'église se refermer. La dame de compagnie voulait rester avec l'enfant mais le père Constant la convainquit bien vite que l'enfant n'avait rien à craindre entre les murs de Notre Dame. Le père Constant quitta la chambre, accompagné de la dame de compagnie et le médecin. Bientôt il ne resta que l'enfant auprès de Christine. Je sentit soudain le désir de m'en débarrasser comme je l'avais fait autrefois avec mes rivaux de l'opéra. Il ne fallait qu'un coup sec et ainsi je me vengerais du Vicomte de Chagny et ainsi je pourrais l'avoir pour moi seul comme au temps de l'opéra. Mais en faisant cela, je savais que je perdrais toute chance de paix ainsi que l'amour que, j'espérais, me portais encore Christine. Il ne tenait qu'à elle de me damner de nouveau.









Le temps passa et un lit fut dressé pour le jeune homme. Il s'endormit profondément me laissant seul avec elle. Je m'approchai du lit de Christine et doucement, j'essuyai les perles de sueur de son front fiévreux. Elle semblait prisonnière d'un mauvais rêve et à travers son délire, je l'entendis murmurer mon nom de nouveau. Je lui pris la main et l'embrassa. À ce moment, je la vis se détendre et elle s'endormit un sourire au lèvre.

Je la veillai comme je l'avais fait dans les dessous de l'opéra lorsqu'elle s'était évanouit en voyant le mannequin. Ce mannequin, je l'avais créer et lui avait donné ses traits puis je l'avais recouvert d'une robe de mariée. Je savais que cela ne pourrait jamais être, mais je me consolais en le regardant. Quel doux rêve!



Je ne sais combien de temps je dormi mais je sentis bientôt un objet pointu dans mon dos. Près de moi j'entendais la respiration sifflante de Christine qui, prise de panique, n'osait pas bougé. L'objet s'éloignât et je me relevai. J'entendis une exclamation qui venait de ma gauche. En me tournant j'aperçu un jeune moine, julien je crois, qui tenait mon masque et je fis face au Vicomte et ces gens. Le fils se précipita près de sa mère pour la protéger. Je pris conscience que plus rien ne recouvrait cette partie de mon visage. Je la cachai avec ma main et titubant, je me rendis à la sortie de la chambre. Ainsi donc, ce jeune moine avait désobéit aux ordres du père Constant qui avait demandé de ne pas tenter de voir mon visage. J'entendis Christine qui m'appelait mais je ne pouvais rester dans cette chambre.



Poussant un cri de rage, je me mis à courir dans les allées de Notre-Dame, repoussant les moines qui croisaient mon chemin, me rappelant que c'était l'un d'eux qui m'avaient trahi. Par le passé, j'avais tué pour moins que cette trahison, faisait siffler le lasso de Punjab autour du cou de mes victimes. Derrière moi, j'entendais le vicomte courir, me criant d'arrêter et de lui faire face. Je m'attendais à une confrontation mais me retournant, je vis que le vicomte avait été arrêté par 5 moines. Parmi eux se trouvait Constant.



Je repris ma course et montant les escaliers quatre à quatre j'atteignis rapidement mon repère dans la « foret ». Regardant autour de moi, je vis des dizaines de copies de son visage qui me fixait. Ils n'étaient que de pâles copies de l'originale et je ne pouvais plus supporter de la voir. Empoignant mon maillet, je me mis à détruire les bustes et statues, qu'à travers les années, j'avais réalisé d'elle. Bientôt il ne restât plus qu'un petit buste que je me refusais à détruire.



Ma rage n'étant pas assouvie, je me dirigeai vers Guillaume. La cloche reposait , muette après tant d'années de service. Je pris de la cire, en fit des bouchons comme les compagnons d'Ulysse. M'assurant que mes oreilles étaient protégées, je me pendis à la cloche qui commença à sonner furieusement. Si je ne pouvais avoir la paix de l'âme, eh bien Paris ne connaîtrait pas le repos cette nuit.









Il faut que le lecteur sache que cette année la, notre dame était en proie à une restauration complète réalisée sous les ordres de l'architecte violet Leduc, qui restaura la cathédrale et y ajouta la promenade des gargouilles ainsi que les pignons qui lui donne cet aspect romantique et légèrement gothique que nous lui connaissons si bien de nos jours.




Comments

Comments (1)

You are not authorized to comment here. Your must be registered and logged in to comment

Dark_Wind on February 4, 2005, 10:04:29 PM

Dark_Wind on
Dark_WindEh Wow!! J'aime vraiment ca!!! C'etait pas mal triste mais tres bon!! Me semble que j'ai ecouter un film du Fantome De L'Opera quand j'y etais petite. Peut-etre a l'age de six ans. En tous cas, c'etait super!! Continue avec tes bonne histoire! ^^!